Friday, June 16, 2017

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C'était la guerre des tranchées

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Détails sur le produit

  • Rang parmi les ventes : #173805 dans Livres
  • Marque: Brand: Casterman
  • Publié le: 1993-11-02
  • Sorti le: 1993-11-02
  • Langue d'origine:
    Français
  • Dimensions: 11.97" h x
    .67" l x
    8.98" L,
    .0 livres
  • Reliure: Relié
  • 126 pages

Fonctions

  • Used Book in Good Condition

Description du produit

127 pages - BD en noir et blanc sur la première guerre mondiale

Commentaires clients

Commentaires clients les plus utiles

0 internautes sur 0 ont trouvé ce commentaire utile.
1déception
Par mononoké
Très déçu . la couverture du livre ne correspond pas à ce qu'il y a dedans, elle est décollée des pages.Pas de réponse à la demande de remboursement. qu'est ce qu'il se passe pour la suite ? Merci

13 internautes sur 13 ont trouvé ce commentaire utile.
5L'horreur et l'absurdité dans toute leur intensité
Par Johan Rivalland
Je n'ai pas grand chose à ajouter après l'excellent commentaire de Christelle Bouley, que je remercie encore de m'avoir fait découvrir ce chef d'oeuvre.Cette magnifique réalisation de Tardi mérite vraiment d'être lue. Une plongée dans l'univers infernal de la guerre des tranchées s'impose pour mieux ressentir l'absurdité complète de cette guerre, où des semblables se trouvent en face, victimes de la même absurdité.Un univers où l'homme n'est plus un homme à part entière, mais un simple instrument, un être désincarné tout juste bon à assouvir les intérêts stratégiques de ceux qui donnent ou font exécuter les ordres, des ordres venus dont ne sait où. En un mot, qui retrouve ici toute sa validité : de la chair à canon.Nul besoin d'être anti-militariste ou pacifiste (je n'en suis pas) pour ressentir tout ceci avec puissance. Ici, rien de commun avec les guerres contemporaines, du moins pour les armées occidentales, basées davantage sur le côté défensif ou de sauvegarde des libertés que sur les volontés de conquêtes et les nationalismes passés et où les armées de métier ont remplacé la conscription et la mobilisation générale.Tardi parvient, avec grand talent et force imprégnation, à nous faire vivre avec beaucoup de tristesse et d'émotion le désarroi de tant d'anonymes qui n'ont pas choisi d'être là.La multiplicité des scènes nous fait revivre, dans le désordre, quelques étapes significatives de toute cette atmosphère apocalyptique, où les libertés les plus élémentaires de l'individu ne sont plus respectées (ce vieil homme, par exemple, qui semble bien connaître les horreurs de la guerre et se fait lyncher par la foule pour ne s'être pas joint aux manifestations collectives d'unité nationale face à l'adversaire, lorsqu'on apprend la mobilisation générale et que chacun n'a pas encore pris conscience de tout ce que cela suppose).Et cette notion du temps, qui n'a plus de sens, d'existence propre, dans des décors gris où ne règnent que la mort, la maladie, la souffrance, la terreur, l'abomination et où chacun ne semble être qu'en sursis, plus l'ombre que de lui-même.Horreur encore lorsque l'ennemi sort d'un village, précédé des femmes et des enfants ; et que l'ordre est de tirer (ces femmes et enfants ne sont pas français, après tout... !!!). L'un des protagonistes ne s'en remettra pas, hanté par les fantômes de la femme et des deux enfants qu'il a tués.Révolte que l'on ressent en voyant des instituteurs, érigés au rang de tribunal militaire sans concession, chargé de faire régner l'ordre en condamnant à l'exécution des innocents, qui n'avaient pas la chance d'avoir bénéficié de l'instruction, qui leur aurait permis d'être élevés au rang de nantis.Et ce parfait exécutant de général d'artillerie, qui ordonne de pilonner la tranchée où s'est repliée la 3ème Compagnie, pour les obliger à reprendre l'offensive vers les lignes ennemies sans qu'il aient aucune chance de s'en sortir ; et qui finalement décide l'exécution de toute la Compagnie, pour avoir osé se replier. Ignoble, monstrueux.Que dire des rats, de la gangrène (avec des scènes d'horreur que je vous passe), de la folie, du désespoir, du semblant de fraternité, très précaire et très temporaire car on n'a le temps de s'attacher à personne, chacun étant entouré de sortes de morts vivants qui n'ont que peu de chances de survivre ?Vraiment, le mot qui m'est venu tout au long ce cette lecture est, sans conteste, l'ABSURDITE. Et l'idée que l'on est dans l'antithèse de la liberté.L'homme n'est plus un individu. L'individu n'existe plus ; il cède la place à la collectivité (comme dans les systèmes totalitaires). Au service d'une entité artificielle : la Nation. Et au prix fort.10 000 000 de morts, nous rappelle Tardi, et "combien d'orphelins ? de mutilés, de veuves ?" Ce ne sont là, encore, que les éléments les plus immédiats, les plus visibles. Les conséquence à plus long terme sont également effroyables.Et cette phrase à méditer et à faire frémir : "Si tous les morts français défilaient en rangs par quatre pour le 14 juillet, il ne faudrait pas moins de 6 jours et 5 nuits avant que le dernier ne nous montre sa face livide..."Pourquoi diable est-on allé jusque-là ? N'était-il pas possible de stopper tout cela ?Une oeuvre sensible, une excellente description de cette guerre dont nous devons remercier Tardi et que je n'hésite pas à vous conseiller à mon tour.

18 internautes sur 18 ont trouvé ce commentaire utile.
5Terrible et poignant!
Par Christelle
L'album de Tardi est dédié à son grand-père qui a fait la 1ère guerre mondiale. C'est pour lui entre autre qu'il a fait toutes ses recherches pour comprendre cette terrible boucherie. Une bibliographie et une filmographie se trouvent à la fin de l'album et nous permettent de savoir d'où les informations ont été tirées. L'album commence comme un roman avec un avant-propos dans lequel le dessinateur explique son travail: "C'était la guerre des tranchées n'est pas un travail d'"historien"...Il ne s'agit pas de l'histoire de la première guerre mondiale racontée en BD, mais d'une succession de situations non chronologiques, vécues par des hommes manipulés et embourbés, visiblement pas contents de se trouver où ils sont, et ayant pour seul espoir de vivre une heure de plus, souhaitant par dessus tout rentrer chez eux...en un mot que la guerre s'arrête! Il n'y a pas de "héros", pas de "personnage principal", dans cette lamentable aventure collective qu'est la guerre. Rien qu'un gigantesque et anonyme cri d'agonie".C'est ce cri d'agonie que Tardi a décidé d'illustrer dans des textes foudroyants de vérité et d'horreur où il dénonce clairement les méfaits de cette guerre. Cet album nous fait comprendre en 126 pages pourquoi les Français ont renoncé ensuite à se battre lors de la seconde guerre mondiale tant la première fut une absurdité, un vaste charnier. Les vignettes montrent des scènes cruelles, noires (le choix du noir et blanc n'est pas anodin) où barbelés, explosions, canons et têtes de morts sont principalement montrés. Il explique pourquoi certains ont déserté n'y croyant plus, pourquoi d'autres ont été fusillés pour l'exemple parce qu'ils étaient à bout, l'histoire de familles déchirées par la guerre, d'amours brisées par la mort...Il ne faut pas lire cette bande dessinée comme une histoire en continu, ce sont des scénettes qui sont racontées, illustrant chaque fois une horreur.Et laissons maintenant la parole à Tardi (1ère scènette):"Ces hommes ont creusé des tranchées, aménagé des abris dans la terre et appris à vivre dans la boue comme des rats. Ceux-ci sont français. En face, c'est le même spectacle mais les tranchées sont mieux organisées car elles sont allemandes. Les Français disent "les Boches" quand ils parlent de leurs ennemis, par mépris, par haine ou peut-être par bêtise car c'est bien de cela qu'il s'agit lorsqu'on parle de la guerre."Tardi a fait un travail de recherche très approfondi. Sa BD est engagée, elle vise principalement à montrer pourquoi il faut préférer la paix mais il le dit dans le langage des tranchées avec beaucoup d'émotions.Des dialogues surprenants en osmose avec les vignettes. Un chef-d'oeuvre!

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